5 elements of cages army


Récipients retrouvés dans les contextes F183, F11, F95 et F91 (DAO M. Gomes).

La récupération des matériaux est une pratique courante dans les camps de PGA.


Le camp de travail de La Glacerie (Manche) », Les Nouvelles de l’archéologie, n° 143, mars 2016, p. 48-53. 125● article 13. 47Les vestiges retrouvés ont été étudiés avec soin, au même titre que ceux plus anciens. Cependant, à l’extrémité nord-ouest de la tente, un espace a été aménagé dans le sol afin d’enchâsser une boîte métallique contenant encore des effets individuels. 52). 3.10.

En manipulant les témoignages, les archives et des statistiques jugées par la plupart hasardeuses, Bacque conclut à une politique d’extermination volontaire des prisonniers allemands par les autorités françaises et américaines. Ces reproches sont partiellement fondés, en tout cas pour ce qui concerne les prisonniers travaillant en dehors des camps et profitant d’un régime alimentaire relativement abondant. 39Par l’intermédiaire de la presse et des rapports officiels, émanant notamment des préfectures et des services de police, le mécontentement de la population ne tarde pas à parvenir jusqu’au Gouvernement provisoire de la République française. 17Face à ces « révélations », plusieurs historiens se sont penchés méticuleusement sur la question, exhumant des archives des informations disparates et lacunaires, issues d’une France d’après-guerre encore désorganisée, tant administrativement que logistiquement. 22. Les bâtiments 01 et 02 : cuisines, infirmerie, intendance ? Die unerwartete Entdeckung von Lagern deutscher Kriegsgefangener des Zweiten Weltkriegs in Bétheny (Departement Marne) und Coyolles (Departement Aisne) werfen zahlreiche Fragen bezüglich der Versorgung der deutschen Kriegsgefangenen in Frankreich durch die Alliierten ab Juni 1944 auf. Dans le quart nord-ouest, on a mis au jour, en très grande quantité, un ensemble de poignées et de serrures issues de caisses en bois destinées au stockage du matériel (munitions, équipement divers…) (fig. The codes serve multiple purposes in that they are supply source codes, intersystem routing codes, intrasystem routing codes and consignor (shipper) codes. 7Contrairement à l’occupation allemande de la France durant la Seconde Guerre mondiale, si richement documentée et faisant aujourd’hui encore l’objet d’innombrables publications, scientifiques ou non, de films et de documentaires, les prisonniers de guerre allemands sont, eux, tombés dans l’oubli de la mémoire collective. Cependant, aucune trace archéologique ne vient abonder en ce sens. Il faut ajouter que le désarroi et la misère, pourtant réels, des prisonniers dans l’immédiat après-guerre se trouvaient en telle contradiction avec l’imaginaire collectif bâti autour de la période d’Occupation qu’ils en devenaient presque inconcevables. Il faut probablement y voir, au vu des résultats archéologiques, la mention des soldats hongrois, ce pays se trouvant après la guerre dans l’aire d’influence de l’Union soviétique. The Experiences of a 17 year old German Soldier in an American Prison of War camp from April 20th 1945 to February 28th 1947, http://www.collasius.org/ZEITZEUGEN/1945-00-VETTER/vetter.htm, W. Vetter, The Experiences of a 17 year old German Soldier in an American Prison of War camp from April 20th 1945 to February 28th 1947, http://www.collasius.org/ZEITZEUGEN/1945-00-VETTER/vetter.htm, Portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales, 1.1.

33La main-d’œuvre prisonnière fut un élément essentiel dans la construction de la victoire alliée sur l’Allemagne nazie. Mais à considérer les problèmes liés au ravitaillement et au logement des soldats, induisant dans les deux cas des réquisitions massives de nourriture et de terrains, des parallèles indéniables apparaissent.

Chacun d’eux pourrait avoir accueilli un bâtiment construit directement sur le substrat et dont l’accès se faisait depuis les chemins empierrés (chaussées F et G) qui les ceinturent11. %PDF-1.6 %���� 14Deuxièmement, le retour des prisonniers de guerre français retenus depuis 1940 en Allemagne a fait totalement passer au second plan le fait que des soldats allemands étaient dans le même temps retenus en France. Un grand bol, issu du contexte F11 (fig. TILLY » produite à Haarlem (Pays-Bas) par la fabrique C. de Koning Tilly Oprechte Haarlemmerolie-fabriek contenait un remède connu sous le nom d’« huile de Haarlem », avec de l’anétholtritione comme principe actif. De même, les flacons à bouchons percés suggèrent la présence de seringues, dont l’usage revient à des praticiens confirmés.

Le premier, retrouvé lors du diagnostic (GARMOND, ARNAUD, 2011), est gravé en allemand, avec deux figurations : la première du phare de Verzenay (monument aujourd’hui touristique encore visible sur la Montagne de Reims, au sud-est de Reims), la seconde, un lever ou coucher de soleil sur la Montagne de Reims, dont on reconnaît bien la double bosse située à hauteur du village de Verzenay. La moitié environ de ces prisonniers, désormais appelés PGA (pour prisonniers de guerre de l’Axe, puis prisonniers de guerre allemands) par les services français, est alors employée dans l’agriculture, dans toutes les régions de France, le reste étant distribué sur les autres secteurs d’activité (bâtiment, industrie, travaux forestiers, carrières, transports, déminage).

4. Les alcools forts français semblent avoir été très appréciés par les soldats américains : les bouteilles de Cognac, Grand-Marnier ou Cointreau sont associées à des dépôts de fruits de mer tels que des huîtres ou des coquilles Saint-Jacques. En Picardie, les dépôts 21, 22 et 23 de Laon, Saint-Germain-la-Poterie (non loin de Beauvais) et Saleux (non loin d’Amiens) sont ainsi fondés le 7 mai 1945 (THEOFILAKIS, 2014, p. 47). Ce chiffre important peut surprendre, mais il est loin d’être contradictoire avec les témoignages d’anciens prisonniers évoquant, pour le CCPWE n° 19 de Foucarville (Manche) par exemple, « une tente pour 48 hommes.

3 Continental Central Prisoner of War Enclosure. 147Un creusement linéaire, mal conservé, et dont la largeur très irrégulière oscille entre 0,80 m et 1,50 m, est attesté en bordure de la limite sud de l’emprise. Les pots de fleurs sont en effet nombreux, au point qu’il est probable qu’ils aient été imposés par les autorités du camp. Les travaux agricoles étaient ainsi considérés comme une activité à laquelle pouvaient être soumis les prisonniers. Fig.

24). �ꈚ#z�I�� �ZG�q�{�Z�2"�Q.&�s"爽��s8�2��T�:U%��ԩ*9U��=G�2��\���sr�:b�ɍʈ�sr����sb��m�sNޱ��s�ӥ�����9������eđ�auĜ��#�2s{%�1�%�R��$�� ��bZ��G+dz��uLN�[!3�C�̤ �1%�C��̤�(d&}H���IR)d&}H/����)�?>�#�)�}�r��R��Ͽ�Ζz.���'���h�v���=��H�dmv��X[,��e���쉚k�I\^�`]��.HX��ek%��\Xz��N^������m!�Bn5�xc!�B�������m[Ҷ5mg���������'�/C#�)�� x�y�y�e�e�e�e��%��^Oh�9� l֞6 107Le second bloc, gravé plus finement et par une autre personne, porte aussi l’inscription 1945.

L’inscription sur le couvercle est classique : POISON – WOOD ALCOHOL – FUEL-TABLET, RATION HEATING FOR HEATING A MEAL FOR FIVE MEN OR SIX INDIVIDUAL MEALS USING ‘C’ RATION. À ce titre, ce témoignage illustre parfaitement la manière dont les Américains occupaient les prisonniers allemands. En route, les captifs sont fouillés à plusieurs reprises et dépossédés de presque tous leurs biens : montres, appareils photo, canifs, clés, provisions et objets personnels – une occasion en or pour les soldats alliés désireux de se procurer des trophées de guerre tels que les casques de la Wehrmacht ou les insignes allemands, particulièrement prisés. Les rares témoignages confirment d’ailleurs leur implication durable dans les fermes environnantes. 51). Camp de prisonniers de guerre « [...] Les belligérants éviteront, autant que possible, de réunir dans un même camp des prisonniers de races ou de nationalités différentes [...].
35. HEMMINGER ErnstNé le 08.04.1925 à PforzheimNuméro de prisonnier : 31G-2314724Grade : GefreiterNuméro matricule : 4038. FM 21-10 = War Department Field Manual : military Sanitation, War Department, July 1945, United States Government Printing Office, Washington, 1945.

Vues des latrines du camp (photographies Grand Reims). À l’est, le territoire occupé légalement par le camp pourrait former une pointe entre la route forestière des Quatorze Frères et la frontière avec le département de l’Oise, mais ce n’est qu’une hypothèse7.

Il s’agit ici d’un camp de travail assez modeste, satellite du camp central d’Attichy dans l’Oise. 203Étant donné l’importance de ce type d’activités, il est difficile de les considérer comme anecdotiques et seulement destinées à « tuer le temps »13. Fig.

), 3.5.4. 38). Les recherches menées sur les camps de Chelmno-on-Ner, de Belzec ou Sobibor en Pologne (GILEAD et alii, 2009, p. 16, 19 et 23), plus récemment sur les camps de Buchenwald en Allemagne (HIRTE, 2000) ou Treblinka en Pologne (PAPPAS, 2014), ont justifié de telles démarches.